C’est pas fini !

Certains de mes amis d’internet s’inquiète de ne plus me voir donner des nouvelles. Soyez rassurés, tout va bien. Je suis juste occupé ailleurs. Comme pour la mobilisation contre la réforme des retraites, je ne lâche pas l’affaire. J’ai d’ailleurs un Escargolio à la façon d’Ernest Ludwig Kirchner qui traîne dans mon ordinateur depuis quelques semaines. L’image est inspirée d’un autoportrait de l’artiste s’intitulant Der Trinker (le buveur).

Je connais plusieurs tableaux qui ont pour thème le buveur. Je pourrais en faire une série. Idée à creuser…

Vers l’abstrait.

Au début du XXeme siecle , l’artiste russe Kazimir Malevitch créa le suprématisme, un courant artistique abstractionnistes qui proposaient d’ éliminer la représentation du réel.

En se dégageant de toute représentation figurative, au travers de formes géométriques simples et de couleurs sobres, l’artiste recherche la sensation pure.

Avec cette recherche l’abstraction totale, on remarque cependant un phénomène plutôt curieux. Il suffit de bouger trois carrés dans un tableau de Malevitch pour voir apparaître un escargot.

La boule à neige

En ce moment, je passe pas mal de temps dans le réseau social Diaspora*. Une de mes connaissances virtuelles y a organisé un jeu. Il s’agit d’ouvrir une porte de calendrier de l’aven en publiant quelque chose chaque jour. Cette année, le thème est l’escargot ! J’en profite pour ressortir des archives mes vieilles images d’Escargolio. Mais il y a aussi des nouveautés.

Voici par exemple une petite animation de circonstance, puisqu’on arrive en hiver. je l’ai fabriqué avec GIMP, à l’aide d’un script qui génère des images pour faire tomber la neige.

A part ça, je me prépare mentalement aux réveillons…

La guerre, y a toujours une raison !

Le titre de ce billet fait référence aux premiers mots d’une chanson de Richard Gotainer : La guerre (Album Vive la Gaule – 1987).

Aujourd’hui, 11 novembre 2022, Le Kikimundo commémore à sa façon la fin de la première guerre mondiale avec cet Escagolio à la façon de inspiré d’un tableau de Marcel Gromaire.

Après un jeu de massacre qui a duré quatre ans et des millions de vies sacrifiées, on s’était dit que ça serait la der des ders. Plus jamais la guerre. Nie wieder Krieg. Mais non finalement. On remet une pièce dans la machine, et c’est reparti comme en 14 ! Et pourquoi ?

On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.

Anatole France, Lettre publiée dans L’Humanité du 18 juillet 1922

… Et on reprend tous en cœur la chanson de Gotainer : La guerre, y a toujours une raison !