Le champion

Qui pourrait imaginer que sous ses dehors de mollusque nonchalant Escargolio est en fait un grand sportif ? Il pourrait figurer dans le livre des records comme l’escargot le plus rapide du monde, mais par un concours de circonstances malheureux cet exploit n’a jamais été enregistré. En effet, lors d’une grande compétition internationale il serait arrivé deuxième à l’épreuve du 200 mètres, ce qui, vous en conviendrez, est tout à fait exceptionnel pour un escargot. Mais les évènements politiques qui marquèrent ces jeux olympiques de 1968 occultèrent complètement sa performance, tant et si bien que personne ne s’en souvient.

Escargolion Mexico 1968

Le play-snail

Si vous avez habitude de vous promener au Kikimundo, vous aurez sans doute constaté qu’Escargolio plaît aux femmes, c’est indéniable. Il faut dire que notre ami a pour lui des qualités qui relèguent au rang de créature difforme n’importe quel play-boy de salon. Son regard pétillant, son sourire enjôleur, son corps sculptural de dieu antique, son esprit vif , son humour fin ou encore sa “baba de caracole” sont autant d’atouts qui font de lui un tombeur à son corps défendant. On raconte même que lors d’un séjour à Hollywood, il séduisit une célèbre actrice. Cette histoire est peu connue car à l’époque la jeune femme était proche du pouvoir et la NSA mit tout en œuvre pour étouffer l’affaire. Mais défiant toute censure et au nom de la liberté de la presse et du droit de savoir, je vous révèle aujourd’hui un document exclusif attestant de la véracité de cette anecdote.

Marilyn et Escargolio

Mo-mosaïk

Hier, j’ai offert à ma blondinette un portrait d’elle, composé d’une mosaïque de photos d’elle. (Un genre de méta-portrait, quoi !)

J’ai réalisé cette image à l’aide de Metapixel, un logiciel libre fonctionnant en ligne de commande sous GNU/Linux. J’ai choisi de créer une mosaïque de photos classique, où l’image source est composé d’une matrice de rectangles de taille égale correpondant chacun à une photo. Voici un aperçu du résultat :

Mo-mosaïk – Vue globale

La taille de l’image générée est de 4000×4000 pixels ( Environ sept fois plus grande que celle montrée ici ). Elle est composée d’une grille de 100×100 petites photos. La création d’une mosaïque se fait en deux étapes. On produit d’abord une bibliothèque de petites vignettes à partir d’un ensemble de photos, puis on génère la mosaïque en utilisant cette bibliothèque.  Ma bibliothèque est composée de 170 photos. Le plus long dans l’affaire, ça a été de sélectionner les photos et de les découper pour qu’elles aient toutes la même proportion de façon à ce que les images ne soient pas déformées lors de la génération de la mosaïque. Voici un détail de la mosaïque à l’échelle 1. ( Partie gauche du visage entre l’oeil et le nez)

Mo-mosaïk – Détail

Là, j’étais un peu pris par le temps, mais j’imagine qu’avec davantage de photos dans ma bibliothèque le résultat n’en serait que meilleur. Metapixel peut également générer des mosaïques de type “collage” où l’assemblage des vignette n’est pas alignée sur une matrice. Il faudra que j’essaye tout ça un de ces jours.

Metapixel est un  logociel libre distribué sous les termes de la GNU General Public Licence.

 

 

 

 

Ce qu’on ne vous dit pas…

escar_madmax

Savez-vous pourquoi, dans le film Mad Max2 le héros traine derrière lui un vieux chien miteux ?
Il faut savoir qu’en 1980 lors des auditions destinées à sélectionner le compagnon de Max, c’est un autre animal qui avait été choisi. Mais celui-ci était d’une tel beauté qu’il éclipsait l’acteur principal qui, jaloux, fit pression sur la production pour qu’il soit remplacé par un bouvier australien.
Les rares chanceux qui ont pu voir les scènes avec le premier animal prétendent que le film y a beaucoup perdu en esthétique…