Le zani-mot de la rentrée est la grenouille Elodie, demandée par madame Gene au mois de mai.
En rentrant de vacances, j’ai appris que je ne serai plus au chômage qu’un jour par semaine. Me voici donc revenu à un rythme de travail presque normal. Je ne saurais dire si ça va durer. On sais que la direction prépare un plan de sauvegarde de l’emploi, doux euphémisme pour désigner la suppression de 7500 postes…
Monsieur Mangin m’a demandé un zani-mot avec les initiales des prénom de sa famille. Comme il n’y avait pas de précision sur le motif, j’ai choisi pour motif la grenouille, pour changer des papillons et des lézards..
Voici un autre zani-mot que je gardais en réserve depuis quelques jours. C’est une commande spéciale de Madame Cécile de Quoide9 qui savait très précisément ce qu’elle voulait. Elle m’a demandé de lui dessiner un zani-mot grenouille avec le prénom Antoine. Mais attention ! Pas n’importe quelle grenouille, sinon ça aurait été trop facile. Non, il fallait que ce soit une petite grenouille jaune de Colombie, une phyllobates terribilis, aussi connue sous le nom de kokoï. Cette charmante petite bête a la réputation d’être l’animal le plus venimeux de la terre. ( J’allais ajouter “après ma sœur”, mais je dois me retenir car je sais qu’elle vient parfois au Kikimundo… )
Ce zani-mot est un cadeau que Madame Cécile de Quoide9 va offrir ce soir au lauréat francophone du prix Qd9 2009, Monsieur Antoine Laurain pour son roman “Fume et tue”, et dans ce roman, la phyllobates tirribilis est utilisée comme arme du crime…
Voilà le pourquoi de la chose.
Toutes mes félicitations à Monsieur Antoine Laurain (dont je n’ai pas encore lu le roman, mais ça ne saurait tarder) …
