L’autre jour, un copain m’a demandé s’il existait un programme qui lui permettrait de fabriquer des grilles de mots croisés. Je ne connaissais pas un tel programme, mais je me suis dit que ça ne devrait pas être trop dur à trouver. Et en effet, après une courte recherche sur le net, je suis tombé sur un petit logiciel gratuit qui remplit cette fonction. Ce logiciel se nomme EclipseCrossword.
Avant de le conseiller à mon camarade, je l’ai essayé pour voir comment il fonctionne et s’il est facile d’utilisation. J’ai donc saisi quelques mots qui me passait par la tête, et hop ! En trois coup de souris la grille était générée. C’est tellement facile à faire que j’ai décidé de mettre une grille de mots croisés au Kikimundo rien que pour vous, bande de chanceux.
(Note : si cette grille ne s’affiche pas correctement, essayer d’actualiser la page ( Touche F5 du clavier))
Une nouvelle fois, Monsieur Lou m’a proposé de participer au jeu du BAMM ( Blog à mille mains ). Le principe est toujours le même : Écrire une texte inspiré d’une photo proposée. Cette fois-ci, la photo est de Madame Thé citron.
Je me suis senti un peu obligé de participer à ce jeu puisque la photo montre un magnifique escargot, l’emblème du Kikimundo. Madame Thé citron a probablement dû penser à moi en proposant cette photo… ( Non ?!? Ah bon. Tant pis. )
Comme la dernière fois, j’ai intégré ma participation au jeu dans une Escar’kronik. Vous pouvez la voir ICI.
Il y a quelques jours, Monsieur Lou m’a lancé un défi. Il m’a demandé de participer au jeu d’écriture(s) du blog à mille mains. Le but du jeu est d’écrire un texte à partir d’une photo. Bien sûr, il me faut toujours un peu de temps pour réagir et je crois bien avoir laissé passer la date buttoir. Tant pis. Cela ne veut pas dire que je vais me défiler. J’ai produit quelque chose à partir de la photo proposée. Ce n’est pas tout à fait un texte. C’est un peu n’importe quoi, mais vous avez l’habitude… Avant de vous montrer la chose, je veux juste évoquer le poème auquel j’ai tout de suite pensé en voyant cette image.
La photo est de Robert Lubanski
Le poème est d’Antoine Pol
Les passantes
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connait à peine
Qu’un destin différent entraine
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaitre
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir