Trois p’tits chats

Je vous propose aujourd’hui un hommage à l’artiste canadienne Maud Lewis que les taxonomistes des mouvements artistiques associent au néo-privitivisme. Sur le tableau original, il y avait trois p’tits chats, comme dans la comptine de nos cours de récré, mais sans chapeau de paille, ni paillasson, ni tout ce qui suit. Là, on est au Kikimundo alors point de chats mais de beaux escargots. On réécrira la comptine plus tard…

La page de Maud Lewis sur wikiart.org : Maud Lewis

Im café

Je vous propose aujourd’hui un petit tour du coté de l’Allemagne et du mouvement artistique Nouvelle objectivité avec cette image copié sur un dessin de Jeanne Mammen que j’ai découvert grâce à mes amis de diaspora*.

Rétro publicité

C’est bientôt les vacances. Je vais pouvoir me changer les idées. Je sens que j’en ai besoin. Au boulot, il règne une ambiance étrange. On entre dans une période où on voit tous les jours s’en aller des collègues qui ont choisi de bénéficier du plan de départ volontaire proposé par la société. Dans notre secteur, c’est un quart de l’effectif qui s’en va. Ce n’est pas rien.

Ceux qui restent s’apprêtent à subir une réorganisation en septembre qui ne présage rien de bon. Malgré une communication massive de la direction sur la nécessité et le bien-fondé de cette restructuration, je ne suis toujours pas convaincu. Non, je ne crois pas que le service sera mieux rendu et moins cher s’il est produit à l’extérieur. Mais c’est le dogme : Il faut réduire la masse salariale, quoi qu’il en coûte. On préfère gérer des contrats plutôt que des gugus. Chez nous, cela a commencé il y a déjà quelques années. Le mouvement s’est juste accéléré avec la crise sanitaire. (Quelle aubaine !)

Je me demande maintenant quand cela va s’arrêter. Quand on sera tous dehors ? J’espère que ça tiendra encore 3091 jours, date à laquelle je pourrais en théorie bénéficier d’une retraite à taux plein. Bref il est temps que je parte en vacances.

En attendant, voici une affiche dans le style Art nouveau à la façon d’Alfons Mucha.

Kaliméra !

On dirait que les choses se remettent doucement en place. On peut de nouveau circuler depuis quelques semaines et partout on entend parler de réouverture. Au boulot, on invite à revenir bosser progressivement sur site, quelques jours par semaine pour commencer, histoire de se réhabituer. En ville, on voit du monde aux terrasses des cafés. Mes escargotes vont pouvoir retourner, non pas au Chop-suey comme sur ce tableau de Edward Hopper, mais dans leur bar préféré pour boire des coups avec leurs amis.