Un peu de ménage.

Jeudi dernier, je me suis dit qu’il était temps de faire une sauvegarde de mes fichiers. On sait tous combien il est important de sauvegarder ses données mais en général, on n’y pense pas. Ou quand on y pense, on remet ça à plus tard en se disant que si ça a tenu jusqu’à aujourd’hui, ça tiendra encore quelques jours de plus. Jusqu’au jour où ça tombe vraiment en panne…

Bref, bien décidé à ne pas me laisser piéger, j’ai entrepris de sauvegarder mes fichiers en commençant par faire un peu de ménage : Ranger dans des dossiers ce qui doit être archiver et virer tout ce qui ne mérite pas d’être gardé.

Ainsi, en triant mes fichiers, je suis tombé sur quelques images de tableaux que j’avais mis de coté pour mes petits dessins, et que j’avais complètement oublié. Parmi celles-ci, il y avait un portrait de Lydia Delectorskaya peint par Henri Matisse. Un portrait qui vaut bien qu’on en fasse un Escargolio à la façon de…

Les barbares

Un jour, Junior m’a fait remarqué que ses sœurs dans apparaissaient des tableaux Escargolio à la façon de…, mais qu’il n’y en avait pas avec lui. Il était temps de combler cette lacune.

Si le titre de cet article est emprunté à une chanson de Bernard Lavillier, c’est tout simplement parce qu’elle fait écho à l’illustration que je vais montrer ici.

Depuis tout petit, Junior aime les barbares. Il s’imaginait en grand guerrier, puissant, sauvage et pratiquement invincible. Je le revois courir dans le jardin, agitant un bâton en guise d’épée et décimant à lui seul des hordes d’ennemis imaginaires dans des combats épiques qui pouvaient durer des heures. C’est un jeu qu’il pratiqua d’ailleurs assez longtemps. La pelouse en garde encore la trace.

Ainsi, l’idée du dessin qui représentera Junior c’est imposée d’elle même. Ce sera Conan le barbare, celui du film de John Milius dont il est fan. J’ai adapté l’affiche peinte par Frank Frasetta, grand illustrateur dont le travail influença le genre Fantasy art.

Quand je lui ai soumis l’idée, Junior semblait ravi. Il émit néanmoins quelques réserves quant à la réaction de sa petite amie. On verra bien.

Noir c’est noir.

J’ajoute à notre collection Escargolio à la façon de spécial BD, cette fausse couverture d’album inspirée de celles que Jacques Tardi a dessinées dans ses adaptations graphiques des nouveaux mystères de Paris. Cette série de romans policiers de Léo Malet, relate les aventures du détective privé Nestor Burma à Paris au milieu du siècle dernier.

Aujourd’hui, quand on me dit “Roman policier”, je pense tout de suite à Toulouse polars du sud, l’évènement autour de la littérature policière auquel madame YueYin et moi essayons d’aller tous les ans. Ce qui vous explique pourquoi j’ai déplacé l’action de ce Nescar Gurma dans le sud-ouest.

Voici un lien vers le site de l’association Toulouse Polars du sud qui organise le festival chaque année : https://www.toulouse-polars-du-sud.com/

Tu t’en vas…

Certains affirment que j’ai développé un goût pour la chanson ringarde qui frise la pathologie, et ceux qui ont reconnu dans le titre de cet article une célèbre chanson d’Alain Barrière pourraient bien leur donner raison.

J’en conviens, Tu t’en vas chanté par Alain Barrière et Noëlle Cordier est l’une de ces morceaux de variété un peu daté que j’entonne parfois. Cela ne signifie pas que je porte un amour inconditionnel à ce genre musical. Non, j’ai tout au plus un peu tendresse empreint de nostalgie. Ces chansons ont aujourd’hui un petit coté burlesque qui m’amuse beaucoup et si les chante parfois ce n’est pas par goût. C’est lié à un phénomène indépendant de ma volonté. Pour bien comprendre, vous devez savoir que j’ai grandi à une époque où la chanson de couple était à la mode. On en entendait partout et tout le temps. Il avait Johnny et Sylvie, Stone et Charden, Dalida et Alain Delon, Ringo et Sheila… Je vous prie de croire qu’on en a bouffé.

Enfant, on mémorise tout et n’importe quoi et c’est comme ça que j’en ai en retenu quelques unes malgré moi. Le problème, c’est qu’au bout d’un demi-siècle, elles sont encore là, cachées quelque part dans mon crâne, et il ne suffit que d’un mot pour qu’une d’elles ressorte instantanément. Ainsi l’autre jour, Mamz’elle Milou, notre fille cadette qui était venue se confiner quelques semaines à la maison, s’apprêtait à rentrer chez elle et vint me dire au revoir en ces mots : “Au revoir mon Papa, je m’en vais.”

Je me tournai vers elle. Et là, pris d’une sorte de réflexe pavlovien, je me mis à chanter.

Tu t’en vaaaaas, comme un soleil qui disparaît, comme un été, comme un dimanche…

Voilà ! Mamz’elle Milou est repartie chez elle, avant même que je n’aie eu le temps de publier le dessin sur lequel apparaît son avatar kikimundais. Ce dessin à ajouter à la série Escargolio à la façon de… m’a été suggéré par Marie-Laure qui adore les tableaux de Francine Van Hove.

Je mets ici un lien vers une page consacrée à Francine van Hove sur le site de la galerie L’Oeil du Prince qui vous donne un aperçu du style que j’ai essayé de copier : Francine van Hove

Et pour les amateurs de chansons de couple, il y a le site de l’ina : Tu t’en vas…