Il suffira d’un cygne

Le lecteur averti aura vite compris à l’orthographe du titre de ce billet que je ne disserterai pas ici sur une célèbre chanson de Jean-Jacques Goldman. Non, le cygne dont il est question fait plutôt référence à une série de vingt-quatre tableaux de la peintre suédoise Hilma af Klint considérée comme une pionnière de l’art abstrait.

Le premier de ces tableaux montre deux cygnes qui se font face en symétrie inverse. C’est cette toile qui m’a servi de modèle pour l’Escargolio à la façon de… que voici. Au fil des tableaux, l’artiste fait évoluer sa représentation figurative des cygnes en utilisant le symbolisme des formes et des couleurs pour tendre vers l’abstrait.

J’ai ajouté un rayonnement coloré sur la coquille, emprunté au tableau numéro huit, pour donner un petit coté mystique à l’image. J’avoue que j’ai fait ça un peu comme ça sur le moment. J’imagine qu’il y aura bien quelque part quelqu’un qui y verra un sens caché. C’est un peu le problème avec les représentations symboliques : ça laisse pas mal la place aux interprétations farfelues. Alors pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté quant à la signification de ce dessin, je me sens un peu obligé de trouver moi-même le message à y voir…

Il n’y a pas besoin d’être une lumière pour briller !

Il y a quelques tableaux de la série Le cygne sur le site wikiart.org sur la page consacrée à Hilma af Klint.

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