En ce moment je consacre l’essentiel de mon temps libre à jouer avec The GIMP, le logiciel de retouche d’image sous licence GPL. J’ai exhumé mes vieux dessins et j’ai entrepris de les restaurer avec ce logiciel. Cela me laisse peu de temps pour l’écriture. Il n’y aura donc pas d’article cette semaine. Par contre, j’ai fini de recycler la première aventure de mon ami l’escargot. Comme je trouve le résultat assez satisfaisant, j’ai décidé de la publier ici.
Je profite de l’occasion pour vous raconter comment ce personnage a vu le jour.
C’était à la fin du siècle dernier, pendant l’année scolaire 83-84. J’étais en 1ère dans un lycée technique à Paris et je préparais un Bac F1 (Fabrication mécanique). Cette année-là, il y avait dans notre emploi du temps une journée assez particulière. Une journée entière consacrée aux travaux pratiques à l’atelier qui se terminait par une heure de sciences physiques. Après huit heures passées sur les machines à usiner de l’acier ou de la fonte, inutile de vous dire qu’en cours de physique, nous n’étions pas hyper concentrés. La physique n’était pas une des matières principales pour notre Bac. On la passait seulement en rattrapage et à l’oral. De plus, notre prof était un jeune remplaçant sans expérience. Il avait beaucoup de mal à nous tenir. Nous l’impressionnions physiquement et cela se voyait. Nous n’étions pourtant que des gamins, mais après avoir pataugé toute la journée dans l’huile et les copeaux métalliques, nous faisions peur à voir. Nous étions gris, huileux et surexcités. Alors cette heure de cours se transformait souvent en séance de défoulement. Chacun décompressait à sa façon : Lecture de magazines, commentaires sur la journée, batailles de boulettes de papier…
Au milieu de cette cohue, mon copain de classe et moi expérimentions une nouvelle forme d’art : le N’importe-quoi. Le but du jeu était de se faire rire en inventant des histoires débiles. Notre mode d’expression favori était le dessin. Nous avons donc créé un escargot débile que nous mettions en scène dans nos histoires.
Pourquoi un escargot ?
Tout simplement parce que c’est facile à dessiner. En fait, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je ne sais pas dessiner. Par contre, je fais bien semblant et cela fonctionne car nombreux sont ceux qui me complimentent pour mes dessins. Je n’ai pourtant aucun talent. Mon seul mérite, c’est d’essayer. Le choix d’un escargot comme héros a été guidé par la facilité. Un escargot, c’est une forme simple. On ne s’embête pas avec les bras et les jambes, et comme son corps est mou, on peut le représenter n’importe comment sans qu’il paraisse trop difforme.
C’est ainsi qu’est né Escargolio, le petit gastéropode que vous pouvez voir se promener dans les pages de ce blog.
Voici donc sa première aventure qui marqua le début d’un quart de siècle de N’importe-quoi.
Super Mr Kiki ! Je me demandais depuis longtemps d’où venait, exactement, cet escargot. Je ne pensais qu’il vous accompagnait depuis si longtemps, je fais pâle figure avec mon Mr Patate !
A ce propos, et aussi indirectement à propos de The Gimp, je me demandais si je pouvais vous passer une petite commande, mais je n’osais pas trop vous en toucher un mot. Du moins peut-être pourriez m’expliquer le fonctionnement de ce logiciel avec lequel je n’ai jamais rien su produire hormis quelques montages photo assez pourris…puis-je me permettre de vous ennuyer en privé avec ça ?
Cher Thom,
Je serai ravi de pouvoir vous aider. Envoyez-moi votre demande, je verrai si je suis capable d’y répondre.
A bientôt.
Avec les années, il a prit en “épaisseur”. Comment dire, il à prit de l’assurance… moins ado peut-être…
Enfin ado ou adu il est tjs aussi délirant…
Je suis une fan inconditionnelle
Vous avez raison, Madame Alaure, le graphisme a évolué, mais le fond est resté le même.
On ne change pas, on évolue…
A bientôt
Fabuleux retour en arrière! Cet escargliot, quel coquin!!
… Et encore, Madame Choupynette. Cette histoire est plutôt soft !!!
Hummm… C’est là qu’on se rend compte que vous étiez en pleine période Gotliebienne, à l’époque… Il pas mal évolueé depuis le minigastéropode !!! On devrait lui faire un fan club ! Ceci est une proposition officielle (et néanmoins honnête !) :-)
Oui Madame YueYin, Gotlieb m’a infulencé. Mais c’était entre la 5ème et la 3ème. Au lycée, j’étais plutôt branché Coucho (Le banni).
Je n’ai rien contre un fan club Escargolio, mais je vous laisse vous en occuper. Moi, je suis trop nul question organisation…
A bientôt
Alors moi, cela fait une bonne vingtaine d’années que je le connais ce fameux esgargoliot…mais je n’en connaissais pas non plus l’origine… Belle histoire de fidélité que cette histoire, monsieur KIKI.
Je suis d’autant plus heureux de vous voir remettre au gout du jour vos vieilles planches car je crois que je suis un fan inconditionnel depuis le lycée déja!!! Et je trouve particulièrement intéressant de voir l’évolution du graphisme de ce dernier.
Je n’appellerais pas ça de la fidèlité Monsieur Lomemor du domaine des 4 vents, mais plutôt de la constance. En fait, ça doit venir du fait que je suis lent et jamais satisfait. Dès que je finis quelque chose, ce qui peut prendre un certain temps, je me dis que j’aurrais pu faire mieux et je recommence…
A+
Bravo pour votre fidélité à votre gastéropode. Et c’est vrai qu’il est comment dire …attachant comme personnage.
Bonjour Madame Lamia,
Vous pourrez peut-être retrouver bientôt cet escargot dans une autre aventure. J’envisage de redessiner une autre histoire pour mon blog…
A bientôt
Et modeste avec ça…merci Mr Kiki de nous avoir dévoiler le secret sur la venue de ce super Escargolio qui est en plus très rigolo !! ;-)
Avec plaisir Madame Florinette.
A bientôt.
poooovre Escargoliot… vous riez tous, mais c’est vrai que ça doit être très dur pour lui sans bras et sans jambe de prendre son pied… serais-je la seule à avoir saisi la détresse et la profondeur du message que vous avez voulu faire passer, M. Kiki ? Plutôt qu’un fan club je propose que nous montions un collectif pour aider les escargots à avoir des membres !
Et longue vie à cet anti-héros qui est mort dès le premier épisode !
Bises
Un collectif ? Quelle bonne idée ma chère Marquise. On pourra même solliciter l’aide de Madame Chirac, pour qu’elle demande aux petits enfants de France d’envoyer leurs bras…
Vu que je ne me souviens plus vraiment de ce que cela donnait avant, je ne peux que dire bravo, ça fait vraiment pro!! bon dimanche Mr Kiki :)
Merci Madame Choupynette.
L’histoire n’a pas changé. J’ai surtout changé le format de la page.
A bientôt.
Effectivement retour en arrière difficile ! j’ai peut-être encore des feuilles de cours parsemées d’escargoliots, une bestiole fort envahissante .
Hi hi hi ! :D C’est bien connu, un escargot ça laisse des traces…
Soyez le bienvenu au Kikimundo Monsieur Fontaine :oOo:. Content de vous voir passé par ici :D
A bientôt.