Viva la vida !

Bien sûr, on ne saurait s’intéresser aux femmes peintres sans évoquer l’artiste mexicaine Frida Kahlo. Sa vie compliquée et son engagement politique font d’elle une figure emblématique et une source d’inspiration dans de nombreux domaines. ( De Jean-Paul Gaultier à la poupée Barbie, c’est vous dire.) Son ultime tableau porte le même nom qu’une chanson de Michel Fugain (oui, encore lui). J’ai repris le titre pour cet article, mais je ne m’en suis pas inspiré pour le dessin d’Escargolio à la façon de. Plutôt que d’essayer de transformer des pastèques en escargot, j’ai choisi pour modèle un ses nombreux autoportraits, celui de 1938 où Frida pause avec son singe Fulang Chang que nous rebaptiserons Benjamin pour l’occasion.

L’œuvre originale se trouve au musée Albright-Knox Art Gallery de Buffalo ( New-York, USA) : Self-Portrait with Monkey

Sombra projetada

Vagabondant sur la toile en quête de femmes peintres, je suis arrivé sur awarewomenartists.com, un site d’une grande richesse qui pourrait bien me servir de source d’inspiration pendant encore quelque temps. C’est sur ce site qu’une œuvre l’artiste portugaise Lourdes Castro a attiré mon attention. Elle montre une silhouette découpée dans une plaque de plexiglas. Une idée simple, un résultat saisissant. J’ai voulu essayer avec Escargolio. Bon, là ce n’est pas vraiment du plexiglas, mais peut-être qu’un jour si je suis motivé…

Pour vous rendre sur la page de Loudes Castro où l’on peut voir le Portrait de Milvia Maglione qui m’a servi de modèle, c’est par ici : awarewomenartists.com

Fais comme l’oiseau !

La dernière fois, nous étions partis au Canada en chantant avec Joe Dassin cette fameuse saison qu’on ne trouve qu’au nord de l’Amérique. Et bien je vous y emmène de nouveau, non pas parce que la même année Michel Fugain et le Big Bazar chantaient Les acadiens, mais plutôt parce que Zamour, qui adore les tableaux d’Emily Carr, m’a proposé m’inspirer de cette artiste. Emily Carr a beaucoup peint les totems amérindiens. On peut y voir des représentions d’aigles ou de corbeaux, mais aucun escargot. Les peuples autochtones du nod-ouest ne connaissent probablement pas cette bestiole, mais on imagine très bien à quoi ressembleraient leurs totems s’ils s’étaient installés en Bourgogne.

J’ai trouvé le modèle sur le site de l’Institut de l’art canadien : Le Grand Corbeau – Emily Carr

On ira où tu voudras quand tu voudras…

Ne croyez pas que je cherche à tout prix vous pourrir la journée en vous collant dans la tête des p’tites chansons qui restent. Si le titre de cet article reprend le refrain de L’été indien de Joe Dassin, c’est tout simplement qu’il y parle de Marie Laurencin et que j’y ai forcément pensé en cherchant une artiste à copier pour notre Escargolio à la façon de…

Voici donc un portrait d’Escargolio à la façon de Marie Laurencin.

Vous pouvez voir le modèle ici : Wikooi.org – Marie Laurencin – Autoportrait au chapeau et entendre Joe Dassin là : INA – Joe Dassin – L’été indien