Réformer, encore.

Encore une réforme, une de plus. Au fil du temps, ce mot qui devait annoncer un progrès est devenu pour les classes populaires synonyme de régression sociale. Et il est accompagné du sentiment qu’on nous prend vraiment pour des demeurés. Toutes ces histoires de système plus simple et plus juste, je n’y crois pas. Je ne vois là qu’une manœuvre de plus pour faire croître la part des assurances privées.

Puisque nous pouvons encore protester et montrer notre mécontentement, n’hésitons pas ! Mardi 10 décembre je serai dans le cortège.

Où sont-ils donc ?

Henri de Toulouse Lautrec décrivait dans ses peintures et ses croquis la vie des cabarets et des bordels du Montmartre de la fin du 19eme siècle. Je regarde certains de ses dessins avec un brin de nostalgie. Ils me rappellent un temps révolu où je traînais moi-même dans les bistros parisiens. C’était le temps des études. Le lycée portait le même nom que le café d’à coté. C’est là qu’est né Escargolio, il y a plus de trente ans.

Et me voici écoutant Frehel chanter “Où sont-ils donc” et Reggiani interpretant “Paris ma rose” d’Henri Gougaud. Nostalgie quand tu nous tiens…

Couleur et transparence

On a tous en tête un tableau de Louis Toffoli, tout en formes, couleur et transparence. Ces peintures sont pour moi synonymes d’évasion. Elles m’ont permis quelques fois d’échapper au mortel ennui des salles d’attente en m’ouvrant une fenêtre vers l’ailleurs. Rendons leur hommage avec ce dessin à la façon de…

Poker menteur

Entre 1890 et 1896, Paul Cézanne a peint cinq versions de ses “Joueurs de cartes”. Aucune ne met en scène des escargots, et on comprend très bien pourquoi : Personne n’a jamais vu d’escargots jouer aux cartes. Nous savons tous que nos amis gastéropodes ont beaucoup de difficultés à cacher leur jeu. Ils sont dans l’incapacité totale de tricher comme le voudrait la coutume, ce qui donne au jeu un intérêt assez limité. Ceci dit, ça devrait être marrant à observer…