Recomposition

L’autre jour, en regardant le tableau “Composition VIII” de Vassily Kandinsky, j’ai remarqué un détail qui m’a fait penser aux yeux d’Escargolio. Du coup, j’ai cherché dans ses autres tableaux s’il n’avait pas caché d’autres bouts d’escargot. Et bien si, il y en a partout ! Pour que vous puissiez bien vous en rendre compte, je les ai regroupés sur le dessin que voici.

Je sais, ça peut paraître ridicule de chercher du concret dans l’art abstrait mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Aurais-je un coté matérialiste ?

Chaque tableau enferme mystérieusement toute une vie, avec ses souffrances, ses doutes, ses heures d’enthousiasme et de lumière.

Vassily Kandinsky – Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier (1911)

Couper-coller

L’informatique n’a rien inventé. La technique du “Couper-coller” qu’on retrouve aujourd’hui dans pratiquement tous les logiciels d’édition, quelque soit le type de média manipulé, existait bien avant l’ordinateur. C’est d’ailleurs cette technique qu’a utilisé Henri Matisse pour produire sa série de nus bleus. Il découpait des silhouettes de femmes nues dans du papier préalablement peint en bleu et les collait sur des toiles. Je me suis dit que je ferais bien la même chose avec un escargot. ( A chacun ses obsessions…)

Bien sûr, j’ai fait mon escargot bleu informatiquement, mais j’ai bien utilisé la technique du “couper-coller”, comme je le fais parfois pour faire des zani-mots en découpant des lettres dans des silhouettes de bestioles.

Viennoiserie dorée

Une page de plus pour le calendrier 2020. Ce coup-ci, Escargolio s’incruste avec Zamour dans un tableau de Gustav Klimt, peintre symboliste autrichien.

Le tableau original qu’on appelle “Le baiser” est recouvert de feuilles d’or, ce qui va probablement m’amener à demander une augmentation de salaire pour pouvoir produire une copie un peu plus fidèle…

Leger comme le peuple

Il manquerait quelque chose à la serie “Escargolio à la façon de” si je ne rendais pas ici un hommage au camarade Fernand Leger, membre du parti communiste français, à son amour des classes populaires et à son combat pour rendre l’art accessible à tous.

Voici donc un dessin inspiré de “Mère et enfant” (1955)

“J’ai dissocié la couleur du dessin. J’ai libéré la couleur de la forme en la disposant par larges zones sans l’obliger à épouser les contours des objets : elle garde ainsi toute sa force et le dessin aussi.”

Fernand Léger, extrait d’une interview de Fernand Léger par André Warnod, ‘L’Amérique ce n’est pas un pays, c’est un monde dit Fernand Léger’, Arts, 4 janvier 1946, p. 1-2.