Fais comme l’oiseau !

La dernière fois, nous étions partis au Canada en chantant avec Joe Dassin cette fameuse saison qu’on ne trouve qu’au nord de l’Amérique. Et bien je vous y emmène de nouveau, non pas parce que la même année Michel Fugain et le Big Bazar chantaient Les acadiens, mais plutôt parce que Zamour, qui adore les tableaux d’Emily Carr, m’a proposé m’inspirer de cette artiste. Emily Carr a beaucoup peint les totems amérindiens. On peut y voir des représentions d’aigles ou de corbeaux, mais aucun escargot. Les peuples autochtones du nod-ouest ne connaissent probablement pas cette bestiole, mais on imagine très bien à quoi ressembleraient leurs totems s’ils s’étaient installés en Bourgogne.

J’ai trouvé le modèle sur le site de l’Institut de l’art canadien : Le Grand Corbeau – Emily Carr

On ira où tu voudras quand tu voudras…

Ne croyez pas que je cherche à tout prix vous pourrir la journée en vous collant dans la tête des p’tites chansons qui restent. Si le titre de cet article reprend le refrain de L’été indien de Joe Dassin, c’est tout simplement qu’il y parle de Marie Laurencin et que j’y ai forcément pensé en cherchant une artiste à copier pour notre Escargolio à la façon de…

Voici donc un portrait d’Escargolio à la façon de Marie Laurencin.

Vous pouvez voir le modèle ici : Wikooi.org – Marie Laurencin – Autoportrait au chapeau et entendre Joe Dassin là : INA – Joe Dassin – L’été indien

Où sont les femmes ?

En établissant la liste des dessins d’Escargolio à la façon de que je pourrais mettre dans le prochain calendrier, je me suis rendu compte que les artistes que j’ai copiés étaient principalement des hommes, et à l’instar de Patrick Juvet, je me suis demandé : Où sont les femmes ? C’est vrai quoi, sur la quarantaine de tableaux que j’ai reproduits, il n’y en a qu’un qui soit inspiré de l’œuvre d’une femme peintre, alors qu’il y a un tas d’autres artistes talentueuses qui mériteraient d’être parodiées.

Pour rétablir l’équilibre et parce qu’il est essentiel d’affirmer l’égalité de tous les humains quel que soit leur genre dès qu’une occasion se présente, j’ai décidé que mes prochains dessins seraient inspirés de femmes peintres.

Voici donc un Escagolio à la façon de Sonia Delaunay qui, avant de développer avec son mari Robert un mouvement artistique nommé simultanéisme, a connu une période fauve.

Voici un lien vers un article sur le tableau qui a servi de modèle sur le site du Musée d’art de Nantes : Nu jaune – Sonia Delaunay

Et pour les plus téméraires, un liens vers une vidéo de Patrick Juvet chantant Où sont les femmes ? sur le site de l’INA.

Sens dessous dessus

Il a soufflé comme un vent de panique au Kikimundo, lorsque j’ai vu les commentaires sur le dernier “Escargolio à la façon de…“. Mes amis internautes y évoquaient la publication du future calendrier, et en faisant le point de ce que j’avais produit cette année, je me suis rendu compte que j’étais loin d’être prêt alors qu’on est presque à la fin de l’année. Vite, vite, dessinons !

J’ai repensé à MC Escher. Il y a quelques années, je m’étais amusé à faire des remplissages de plan. Cette fois, j’ai choisi de placer des escargots dans un monde où les lois de la physique ne sont pas celles qu’on connaît. Relativité.