Où est-il donc ?

Encore un titre d’article emprunté à une chanson. Notre Escargolio à la façon de… du jour va nous emmener à Montmartre, et quand on dit Montmartre, je pense tout de suite à Fréhel qui chantait sa nostalgie pour ce quartier de Paris. Où est-il mon moulin d’la place Blanche, Mon tabac et mon bistro du coin

Le Montmartre de la Belle-époque, avec ses cabarets et ses ateliers, fourmillait d’artistes. On pouvait y croiser Pissarro, Toulouse-Lautrec, Renoir, Van Gogh ou encore Picasso. C’est aussi dans ce quartier que vivait Suzanne Valadon et son fils Maurice Utrillo dont elle fit un portrait qui sert aujourd’hui de modèle à l’adaptation gastéropodesque que voici.

Le tableau qui a servi de modèle est visible sur le site des musées d’art de la ville de Paris : Utrillo devant son chevalet.

Et pour écouter la chanson de Frehel dont je parle au début, on peut se rendre sur site Du temps des cerises aux feuilles mortes qui consacre une page à la chanteuse.

Viva la vida !

Bien sûr, on ne saurait s’intéresser aux femmes peintres sans évoquer l’artiste mexicaine Frida Kahlo. Sa vie compliquée et son engagement politique font d’elle une figure emblématique et une source d’inspiration dans de nombreux domaines. ( De Jean-Paul Gaultier à la poupée Barbie, c’est vous dire.) Son ultime tableau porte le même nom qu’une chanson de Michel Fugain (oui, encore lui). J’ai repris le titre pour cet article, mais je ne m’en suis pas inspiré pour le dessin d’Escargolio à la façon de. Plutôt que d’essayer de transformer des pastèques en escargot, j’ai choisi pour modèle un ses nombreux autoportraits, celui de 1938 où Frida pause avec son singe Fulang Chang que nous rebaptiserons Benjamin pour l’occasion.

L’œuvre originale se trouve au musée Albright-Knox Art Gallery de Buffalo ( New-York, USA) : Self-Portrait with Monkey

Sombra projetada

Vagabondant sur la toile en quête de femmes peintres, je suis arrivé sur awarewomenartists.com, un site d’une grande richesse qui pourrait bien me servir de source d’inspiration pendant encore quelque temps. C’est sur ce site qu’une œuvre l’artiste portugaise Lourdes Castro a attiré mon attention. Elle montre une silhouette découpée dans une plaque de plexiglas. Une idée simple, un résultat saisissant. J’ai voulu essayer avec Escargolio. Bon, là ce n’est pas vraiment du plexiglas, mais peut-être qu’un jour si je suis motivé…

Pour vous rendre sur la page de Loudes Castro où l’on peut voir le Portrait de Milvia Maglione qui m’a servi de modèle, c’est par ici : awarewomenartists.com

Fais comme l’oiseau !

La dernière fois, nous étions partis au Canada en chantant avec Joe Dassin cette fameuse saison qu’on ne trouve qu’au nord de l’Amérique. Et bien je vous y emmène de nouveau, non pas parce que la même année Michel Fugain et le Big Bazar chantaient Les acadiens, mais plutôt parce que Zamour, qui adore les tableaux d’Emily Carr, m’a proposé m’inspirer de cette artiste. Emily Carr a beaucoup peint les totems amérindiens. On peut y voir des représentions d’aigles ou de corbeaux, mais aucun escargot. Les peuples autochtones du nod-ouest ne connaissent probablement pas cette bestiole, mais on imagine très bien à quoi ressembleraient leurs totems s’ils s’étaient installés en Bourgogne.

J’ai trouvé le modèle sur le site de l’Institut de l’art canadien : Le Grand Corbeau – Emily Carr