Ne croyez pas que je cherche à tout prix vous pourrir la journée en vous collant dans la tête des p’tites chansons qui restent. Si le titre de cet article reprend le refrain de L’été indien de Joe Dassin, c’est tout simplement qu’il y parle de Marie Laurencin et que j’y ai forcément pensé en cherchant une artiste à copier pour notre Escargolio à la façon de…
Voici donc un portrait d’Escargolio à la façon de Marie Laurencin.
En établissant la liste des dessins d’Escargolio à la façon de que je pourrais mettre dans le prochain calendrier, je me suis rendu compte que les artistes que j’ai copiés étaient principalement des hommes, et à l’instar de Patrick Juvet, je me suis demandé : Où sont les femmes ? C’est vrai quoi, sur la quarantaine de tableaux que j’ai reproduits, il n’y en a qu’un qui soit inspiré de l’œuvre d’une femme peintre, alors qu’il y a un tas d’autres artistes talentueuses qui mériteraient d’être parodiées.
Pour rétablir l’équilibre et parce qu’il est essentiel d’affirmer l’égalité de tous les humains quel que soit leur genre dès qu’une occasion se présente, j’ai décidé que mes prochains dessins seraient inspirés de femmes peintres.
Voici donc un Escagolio à la façon de Sonia Delaunay qui, avant de développer avec son mari Robert un mouvement artistique nommé simultanéisme, a connu une période fauve.
Voici un lien vers un article sur le tableau qui a servi de modèle sur le site du Musée d’art de Nantes : Nu jaune – Sonia Delaunay
Et pour les plus téméraires, un liens vers une vidéo de Patrick Juvet chantant Où sont les femmes ? sur le site de l’INA.
Il a soufflé comme un vent de panique au Kikimundo, lorsque j’ai vu les commentaires sur le dernier “Escargolio à la façon de…“. Mes amis internautes y évoquaient la publication du future calendrier, et en faisant le point de ce que j’avais produit cette année, je me suis rendu compte que j’étais loin d’être prêt alors qu’on est presque à la fin de l’année. Vite, vite, dessinons !
J’ai repensé à MC Escher. Il y a quelques années, je m’étais amusé à faire des remplissages de plan. Cette fois, j’ai choisi de placer des escargots dans un monde où les lois de la physique ne sont pas celles qu’on connaît. Relativité.
Puis qu’en ce moment j’ai un peu l’impression de vivre en pointillé, voici un Escargolio à la façon de… inspiré d’un tableau de Paul Signac, théoricien du divisionnisme. Ce style, variante du pointillisme, est rattaché au courant néo-impressionniste. La technique consiste à mélanger les couleurs non pas sur la palette mais directement sur la toile en juxtaposant des petits points de couleurs pures.
Vous pouvez voir le tableau qui a servi de modèle dans Wikipédia en suivant ce lien : Portrait de Félix Fénéon