Sens dessous dessus

Il a soufflé comme un vent de panique au Kikimundo, lorsque j’ai vu les commentaires sur le dernier “Escargolio à la façon de…“. Mes amis internautes y évoquaient la publication du future calendrier, et en faisant le point de ce que j’avais produit cette année, je me suis rendu compte que j’étais loin d’être prêt alors qu’on est presque à la fin de l’année. Vite, vite, dessinons !

J’ai repensé à MC Escher. Il y a quelques années, je m’étais amusé à faire des remplissages de plan. Cette fois, j’ai choisi de placer des escargots dans un monde où les lois de la physique ne sont pas celles qu’on connaît. Relativité.

En pointillé

Puis qu’en ce moment j’ai un peu l’impression de vivre en pointillé, voici un Escargolio à la façon de… inspiré d’un tableau de Paul Signac, théoricien du divisionnisme. Ce style, variante du pointillisme, est rattaché au courant néo-impressionniste. La technique consiste à mélanger les couleurs non pas sur la palette mais directement sur la toile en juxtaposant des petits points de couleurs pures.

Vous pouvez voir le tableau qui a servi de modèle dans Wikipédia en suivant ce lien : Portrait de Félix Fénéon

Pleine lune

Non, ce titre n’est pas une allusion voilée à une quelconque pénurie de papier toilette. Il fait références à “Pleni luna”, un ensemble de lithographies de l’artiste cubain Wilfredo Lam dont je me suis inspiré pour cet Escargolio à la façon de…

Où sont-ils donc ?

Henri de Toulouse Lautrec décrivait dans ses peintures et ses croquis la vie des cabarets et des bordels du Montmartre de la fin du 19eme siècle. Je regarde certains de ses dessins avec un brin de nostalgie. Ils me rappellent un temps révolu où je traînais moi-même dans les bistros parisiens. C’était le temps des études. Le lycée portait le même nom que le café d’à coté. C’est là qu’est né Escargolio, il y a plus de trente ans.

Et me voici écoutant Frehel chanter “Où sont-ils donc” et Reggiani interpretant “Paris ma rose” d’Henri Gougaud. Nostalgie quand tu nous tiens…