Troppo vero !

En 1650, Diego Velásquez réalisa un portait du pape Innocent X qui, quelques 300 ans plus tard, fût une source d’inspiration pour le peintre anglais Francis Bacon qui produisit de nombreux tableaux dérivés de ce portrait.

Si Velásquez eu choisi de peindre un escargot plutôt qu’un pape, les tableaux de Bacon auraient pu ressembler à ça :

Il suffira d’un cygne

Le lecteur averti aura vite compris à l’orthographe du titre de ce billet que je ne disserterai pas ici sur une célèbre chanson de Jean-Jacques Goldman. Non, le cygne dont il est question fait plutôt référence à une série de vingt-quatre tableaux de la peintre suédoise Hilma af Klint considérée comme une pionnière de l’art abstrait.

Le premier de ces tableaux montre deux cygnes qui se font face en symétrie inverse. C’est cette toile qui m’a servi de modèle pour l’Escargolio à la façon de… que voici. Au fil des tableaux, l’artiste fait évoluer sa représentation figurative des cygnes en utilisant le symbolisme des formes et des couleurs pour tendre vers l’abstrait.

J’ai ajouté un rayonnement coloré sur la coquille, emprunté au tableau numéro huit, pour donner un petit coté mystique à l’image. J’avoue que j’ai fait ça un peu comme ça sur le moment. J’imagine qu’il y aura bien quelque part quelqu’un qui y verra un sens caché. C’est un peu le problème avec les représentations symboliques : ça laisse pas mal la place aux interprétations farfelues. Alors pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté quant à la signification de ce dessin, je me sens un peu obligé de trouver moi-même le message à y voir…

Il n’y a pas besoin d’être une lumière pour briller !

Il y a quelques tableaux de la série Le cygne sur le site wikiart.org sur la page consacrée à Hilma af Klint.

L’adresse du bonheur

Le titre de ce billet est aussi celui d’un chanson de Jean Ferrat que j’associe au tableau dont il est question aujourd’hui.

Il s’agit d’un paysage industriel peint par Theodore Major à qui je rends hommage avec cet Escargolio à la façon de…

Je ne sais pas d’où me vient ce goût pour les paysages industriels. C’est peut-être la nostalgie de l’enfance, le souvenir d’une autre vie où dans un environnement un peu terne on rêvait d’un ailleurs au soleil, plein de vert de bleu. Quand j’y pense aujourd’hui, je me dis que malgré un décors peu chatoyant, tout me semblait pourtant plus facile. La nostalgie, quoi !

J'aimerais me saouler d'une goulée d'air pur
Droit sous des palmeraies que le soleil parfume
Boire loin de Paris l'alcool de l'aventure
Là-bas dans l'or du sable et l'argent de l'écume
Là-bas tellement loin qu'on dirait le futur

Jean Ferrat - L'adresse du bonheur

C’est pas fini !

Certains de mes amis d’internet s’inquiète de ne plus me voir donner des nouvelles. Soyez rassurés, tout va bien. Je suis juste occupé ailleurs. Comme pour la mobilisation contre la réforme des retraites, je ne lâche pas l’affaire. J’ai d’ailleurs un Escargolio à la façon d’Ernest Ludwig Kirchner qui traîne dans mon ordinateur depuis quelques semaines. L’image est inspirée d’un autoportrait de l’artiste s’intitulant Der Trinker (le buveur).

Je connais plusieurs tableaux qui ont pour thème le buveur. Je pourrais en faire une série. Idée à creuser…