L’adresse du bonheur

Le titre de ce billet est aussi celui d’un chanson de Jean Ferrat que j’associe au tableau dont il est question aujourd’hui.

Il s’agit d’un paysage industriel peint par Theodore Major à qui je rends hommage avec cet Escargolio à la façon de…

Je ne sais pas d’où me vient ce goût pour les paysages industriels. C’est peut-être la nostalgie de l’enfance, le souvenir d’une autre vie où dans un environnement un peu terne on rêvait d’un ailleurs au soleil, plein de vert de bleu. Quand j’y pense aujourd’hui, je me dis que malgré un décors peu chatoyant, tout me semblait pourtant plus facile. La nostalgie, quoi !

J'aimerais me saouler d'une goulée d'air pur
Droit sous des palmeraies que le soleil parfume
Boire loin de Paris l'alcool de l'aventure
Là-bas dans l'or du sable et l'argent de l'écume
Là-bas tellement loin qu'on dirait le futur

Jean Ferrat - L'adresse du bonheur

C’est pas fini !

Certains de mes amis d’internet s’inquiète de ne plus me voir donner des nouvelles. Soyez rassurés, tout va bien. Je suis juste occupé ailleurs. Comme pour la mobilisation contre la réforme des retraites, je ne lâche pas l’affaire. J’ai d’ailleurs un Escargolio à la façon d’Ernest Ludwig Kirchner qui traîne dans mon ordinateur depuis quelques semaines. L’image est inspirée d’un autoportrait de l’artiste s’intitulant Der Trinker (le buveur).

Je connais plusieurs tableaux qui ont pour thème le buveur. Je pourrais en faire une série. Idée à creuser…

Vers l’abstrait.

Au début du XXeme siecle , l’artiste russe Kazimir Malevitch créa le suprématisme, un courant artistique abstractionnistes qui proposaient d’ éliminer la représentation du réel.

En se dégageant de toute représentation figurative, au travers de formes géométriques simples et de couleurs sobres, l’artiste recherche la sensation pure.

Avec cette recherche l’abstraction totale, on remarque cependant un phénomène plutôt curieux. Il suffit de bouger trois carrés dans un tableau de Malevitch pour voir apparaître un escargot.

Agenda

Un observateur avisé aura tôt fait de remarquer les prémices d’une frénésie qui s’empare annuellement de nos magasins. On voit poindre les chocolats en papillote et la surface occupée par le rayon des jouets s’accroît de façon spectaculaire. C’est un signe. Le signe qu’il est temps de lancer la fabrication du calendrier Escargolio 2023 !

Contrairement à ce que pourrait laisser penser le nombre de tableaux publiés cette année, je ne suis pas en retard. J’ai bien assez d’images pour remplir les douze mois. J’ai juste oublié d’en publier certaines. Il y a ce tableau à la façon de Paul Klee par exemple.

Bref, je suis prêt à faire imprimer le calendrier Escargolio 2023. Vous pouvez dès à présent en réserver un (ou même plusieurs).

L’an dernier, alors que je préparais la cinquième édition du calendrier Escargolio, je me suis rendu compte que j’avais assez d’images pour remplir une année de 52 semaines, à raison d’une image par semaine. Comme les sites sur lesquels j’édite mes calendriers proposent aussi des agendas, j’en ai fait imprimer un en quatre exemplaires pour voir ce que ça donnait. Cinq ans d’Escargolio à la façon de… dans un même carnet. Je trouve le résultat plutôt réussit, et les personnes à qui je l’ai offert en guise de cadeau de Noël semblent également l’avoir apprécié. Aussi, je vous propose une édition 2023 de cet agenda, au cas où vous auriez besoin d’idées pour garnir le pied de votre sapin. Avec la promo du moment, son prix est de 14€, plus les frais si je dois vous l’envoyer (l’objet pèse 350g).

Je lancerai les commandes de façon à profiter des opérations commerciales de fin d’année, à commencer par le Black friday de la semaine prochaine. N’hésitez pas faire vos réservations rapidement pour que je puisse ajuster au mieux les quantités.