Réformer, encore.

Encore une réforme, une de plus. Au fil du temps, ce mot qui devait annoncer un progrès est devenu pour les classes populaires synonyme de régression sociale. Et il est accompagné du sentiment qu’on nous prend vraiment pour des demeurés. Toutes ces histoires de système plus simple et plus juste, je n’y crois pas. Je ne vois là qu’une manœuvre de plus pour faire croître la part des assurances privées.

Puisque nous pouvons encore protester et montrer notre mécontentement, n’hésitons pas ! Mardi 10 décembre je serai dans le cortège.

La fable.

Voici un dessin inspiré de l’actualité de la semaine. Le gros morceau de la rentrée, c’est la réforme des retraites. J’écris “gros morceau” parce que pour moi, c’est un peu dur à avaler. La méthode est toujours la même, un grand classique : On t’endort avec une belle histoire, et à la fin on te pique le fromage. Une fable, quoi !

La technique fonctionne, alors pourquoi s’en priver, hein ?!?

Malgré les revers de fortune que nous connaissons depuis plusieurs années, je garde quand même l’espoir qu’un jour nous ne nous laisserons plus berner et qu’ensemble, nous arriverons virer cette poignée de filous qui s’arroge le droit de décider à notre place comment répartir le fruit de ce que nous produisons.

De quelle couleur est Gilles ?

Coucou me revoilà…
En vérité, je n’étais pas bien loin. J’étais juste absorbé par une activité aussi chronophage que nécessaire : le tri et l’archivage de nos photos numériques.

Ce n’est pas fini, mais cela fait plusieurs semaines que je passe mon temps libre à ça. Aussi, j’ai décidé de faire une pause, le temps de publier un p’tit dessin qui certes ne donnes pas la couleur de Gilles, mais celle d’Escargolio quand il fait son cinéma.

Druilleterie

Voici une une sorte d’hommage à un des artistes qui, lorsque j’étais adolescent, m’a donné l’envie de dessiner. A l’époque, si on m’avait demandé à quoi ressemble ailleurs, j’aurai forcément pensé à ses dessins.

Escargolio à la sauce Druillet.