Au début du XXeme siecle , l’artiste russe Kazimir Malevitch créa le suprématisme, un courant artistique abstractionnistes qui proposaient d’ éliminer la représentation du réel.
En se dégageant de toute représentation figurative, au travers de formes géométriques simples et de couleurs sobres, l’artiste recherche la sensation pure.
Avec cette recherche l’abstraction totale, on remarque cependant un phénomène plutôt curieux. Il suffit de bouger trois carrés dans un tableau de Malevitch pour voir apparaître un escargot.
Un observateur avisé aura tôt fait de remarquer les prémices d’une frénésie qui s’empare annuellement de nos magasins. On voit poindre les chocolats en papillote et la surface occupée par le rayon des jouets s’accroît de façon spectaculaire. C’est un signe. Le signe qu’il est temps de lancer la fabrication du calendrier Escargolio 2023 !
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le nombre de tableaux publiés cette année, je ne suis pas en retard. J’ai bien assez d’images pour remplir les douze mois. J’ai juste oublié d’en publier certaines. Il y a ce tableau à la façon de Paul Klee par exemple.
Bref, je suis prêt à faire imprimer le calendrier Escargolio 2023. Vous pouvez dès à présent en réserver un (ou même plusieurs).
L’an dernier, alors que je préparais la cinquième édition du calendrier Escargolio, je me suis rendu compte que j’avais assez d’images pour remplir une année de 52 semaines, à raison d’une image par semaine. Comme les sites sur lesquels j’édite mes calendriers proposent aussi des agendas, j’en ai fait imprimer un en quatre exemplaires pour voir ce que ça donnait. Cinq ans d’Escargolio à la façon de… dans un même carnet. Je trouve le résultat plutôt réussit, et les personnes à qui je l’ai offert en guise de cadeau de Noël semblent également l’avoir apprécié. Aussi, je vous propose une édition 2023 de cet agenda, au cas où vous auriez besoin d’idées pour garnir le pied de votre sapin. Avec la promo du moment, son prix est de 14€, plus les frais si je dois vous l’envoyer (l’objet pèse 350g).
Je lancerai les commandes de façon à profiter des opérations commerciales de fin d’année, à commencer par le Black friday de la semaine prochaine. N’hésitez pas faire vos réservations rapidement pour que je puisse ajuster au mieux les quantités.
Le titre de ce billet fait référence aux premiers mots d’une chanson de Richard Gotainer : La guerre (Album Vive la Gaule – 1987).
Aujourd’hui, 11 novembre 2022, Le Kikimundo commémore à sa façon la fin de la première guerre mondiale avec cet Escagolio à la façon de inspiré d’un tableau de Marcel Gromaire.
Après un jeu de massacre qui a duré quatre ans et des millions de vies sacrifiées, on s’était dit que ça serait la der des ders. Plus jamais la guerre. Nie wieder Krieg. Mais non finalement. On remet une pièce dans la machine, et c’est reparti comme en 14 ! Et pourquoi ?
On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.
On connaît surtout Aristide Maillol pour ses sculptures, notamment celles qui décorent le jardin des tuileries à Paris. On le connaît moins pour ses peintures.
J’en ai découvert une récemment qui, dans sa composition, m’a rappelé un tableau de l’artiste japonaise Shōen Uemura que j’avais gastéropodisé. J’en ai également fait une adaptation. La voici.
Voici un lien vers un article consacré à Aristide Maillol sur le site de l’EssentiART où vous pourrez voir l’image qui m’a inspiré : L’EssentiART – Maillol