Sac de nœuds.

Cette image m’a été involontairement suggéré par une amie qui a choisi de décorer son compte sur un réseau social bien connu avec un tableau d’Odilon Redon. Le titre de ce tableau est Réflexions, et en l’observant, j’y voit le du départ d’un voyage en pensée dont j’ai moi-même du mal à suivre le fil. Partir du rêve et de ses couleurs. Passer par les expressions populaires et leur signification. Prendre le chemin de l’espoir, d’un avenir meilleur. Bifurquer sur le combat pour la justice social et la solidarité façon Bernard Friot, avec en fond sonore le On lâche rien de HK. Repartir chez mes grand-parents faire une partie de dame en écoutant Le pays du sourire et ramasser les patates dans les champs. Les suivre à Paris et prendre le bus vert pour aller à Grigny, puis le bus orange jusqu’à Courcouronne. Le collège, le lycée, les anciens copains… Et là, je m’arrête net. Je suis en train de fredonner Je collectionne des canards vivants. Mais par où suis-je passé ? J’ai dû prendre un raccourci sans m’en rendre compte, et impossible de rebrousser chemin sans tomber sur un sac de nœuds.

Bref, cessons de digresser et revenons à notre image. Voici Escargolio à la façon d’Odilon Redon.

On peut voir le tableau original sur le site Apporteur de Connaissances : Article sur Odilon Redon

Nihonga

Pour bien finir l’année je vous propose l’adaptation d’une peinture de l’artiste japonaise Uemura Shōen (上村松園). Le titre de cet article, Nihonga (日本画) qui signifie littéralement peinture japonaise, désigne aujourd’hui un courant artistique apparu à Kyôto à la fin du XIXe siècle et auquel sont rattachées les œuvres de cette artiste.

La fiche de l’artiste dans le Wikiart est ici : Uemura Shoen dans wikiart.org

Curieusement, l’image dont je me suis inspiré a disparu des résultats ramenés par les moteurs de recherche quand on tape le nom de l’artiste en rōmaji, mais j’ai pu la retrouver en recherchant son nom en kanji. On peut la voire ici : 若葉 ( [wakaba] – Jeunes feuilles)

Où est-il donc ?

Encore un titre d’article emprunté à une chanson. Notre Escargolio à la façon de… du jour va nous emmener à Montmartre, et quand on dit Montmartre, je pense tout de suite à Fréhel qui chantait sa nostalgie pour ce quartier de Paris. Où est-il mon moulin d’la place Blanche, Mon tabac et mon bistro du coin

Le Montmartre de la Belle-époque, avec ses cabarets et ses ateliers, fourmillait d’artistes. On pouvait y croiser Pissarro, Toulouse-Lautrec, Renoir, Van Gogh ou encore Picasso. C’est aussi dans ce quartier que vivait Suzanne Valadon et son fils Maurice Utrillo dont elle fit un portrait qui sert aujourd’hui de modèle à l’adaptation gastéropodesque que voici.

Le tableau qui a servi de modèle est visible sur le site des musées d’art de la ville de Paris : Utrillo devant son chevalet.

Et pour écouter la chanson de Frehel dont je parle au début, on peut se rendre sur site Du temps des cerises aux feuilles mortes qui consacre une page à la chanteuse.

Viva la vida !

Bien sûr, on ne saurait s’intéresser aux femmes peintres sans évoquer l’artiste mexicaine Frida Kahlo. Sa vie compliquée et son engagement politique font d’elle une figure emblématique et une source d’inspiration dans de nombreux domaines. ( De Jean-Paul Gaultier à la poupée Barbie, c’est vous dire.) Son ultime tableau porte le même nom qu’une chanson de Michel Fugain (oui, encore lui). J’ai repris le titre pour cet article, mais je ne m’en suis pas inspiré pour le dessin d’Escargolio à la façon de. Plutôt que d’essayer de transformer des pastèques en escargot, j’ai choisi pour modèle un ses nombreux autoportraits, celui de 1938 où Frida pause avec son singe Fulang Chang que nous rebaptiserons Benjamin pour l’occasion.

L’œuvre originale se trouve au musée Albright-Knox Art Gallery de Buffalo ( New-York, USA) : Self-Portrait with Monkey